Madagascar-Vatican: célébration des 50 ans de diplomatie en photos 1
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Présent à Antananarivo, le Président de la Transition 2009-2014, Andry Rajoelina, a répondu à l’invitation du régime Rajaonarimampianina et a assisté à l’ouverture officielle du XVIè Sommet de la Francophonie, le samedi 26 Novembre 2016, au CCI Ivato. Il avait, à ses côtés, Norbert Lala Ratsirahonana, ancien président de la HCC et Marc Ravalomanana, ancien président de la république.
Andry N. Rajoelina, président de la transition de Madagascar, de 2009 à 2014. En médaillon, Donald J. Trump, président américain élu par 278 grands électeurs.
Antananarivo, le 9 novembre 2016
Monsieur le Président,
C’est avec beaucoup d’intérêts que j’ai suivi les élections présidentielles américaines, depuis le mois de février 2016.
L’élection s’est terminée par un succès démocratique ancré dans la tradition américaine. Vous avez, Monsieur le Président, réussi là où beaucoup ont abandonné depuis le vote des primaires républicaines jusqu’à hier.
Vous avez gagné la confiance de vos compatriotes qui vous ont confié la lourde charge de présider les États-Unis d’Amérique.
J’ai suivi votre premier discours qui appelle au rassemblement, et votre demande à la Communauté internationale, a particulièrement attiré mon attention.
D’après vos dires, tous les pays sont complémentaires et les États-Unis d'Amérique vont travailler avec tout le monde. C’est avec espoir que je vous souhaite le meilleur pour la fonction que les Américains vous ont confié.
Veuillez croire, Excellence Monsieur le Président, à l’assurance de ma très haute et respectueuse considération, et encore toutes mes félicitations pour vous et pour votre équipe ainsi qu’à toute votre famille qui vous ont toujours soutenu.
Que Dieu vous garde.
Andry Nirina Rajoelina
Il est indiscutable que le président de la transition de Madagascar, entre 2009 et 2014, est une personnalité incontournable sur l’échiquier politique de la Grande île de l’océan Indien.
Ainsi, après l’ambassadeur de France, Véronique Vouland-Aneini, le 1er octobre, ce fut le tour de l’ambassadeur des Etats-Unis, Robert T. Yamate, de se rendre à la résidence d’Andry Rajoelina, sise à Ambatobe, le 10 novembre 2016. Ce, pour un entretien informatif et consultatif concernant la situation actuelle qui prévaut à Madagascar. Mais aussi -et certainement- pour établir des points de vue concernant l’avenir du pays…
Jeannot Ramambazafy
Jeannot RAMAMBAZAFY
Le retour au pays d’Andry Rajoelina semble avoir perturbé l’apparente sérénité du régime du président Hery Rajaonarimampianina. Cette arrivée sans tambour ni trompette, le week-end dernier, a provoqué bien des réactions chez ses partisans et comme la meilleure défense, c’est l’attaque, les journaux proches du pouvoir ont tiré à boulets rouges sur l’ancien président de la transition, l’accusant notamment de vouloir perturber le déroulement du sommet de la Francophonie. Coïncidence malheureuse ou incident monté de toute pièce, l’attentat à l’explosif au complexe hôtelier A&C censé héberger des hôtes de marque de cette réunion internationale est survenu au même moment. La déclaration du président du MAPAR après sa rencontre avec l’ambassadeur de France Véronique Vouland a mis fin aux différentes supputations. Il affirme qu’il n’est pas revenu au pays pour participer à « des cafouillages ». Reste à savoir si le pouvoir a été rassuré par ses propos. Mais pour le moment, ce dernier a pour objectif de terminer les préparatifs de ce sommet dont les retombées devraient être bénéfiques pour le pays. Il évite de se pencher sur les nombreux problèmes qui se posent en ce moment.
Patrice Rabe - Midi Madagasikara, 5 novembre 2016
Ambatobe, 1er novembre 2016. L'Ambassadeur de France, Véronique Vouland-Aneini, et le président de la Transition 2009-2014 dans une ambiance très décontractée
Prévu revenir à la mi-septembre, c’est fin octobre que le président de la transition 2009-2014 est arrivé à Antananarivo.
Le 1er novembre 2016, il a reçu l’ambassadeur de France, Véronique Vouland-Aneini, en sa résidence d’Ambatobe. Ainsi, malgré son retrait de toute activité politique, Andry Rajoelina garde un capital en matière de confiance et de consultation de la part des pays ayant des relations avec Madagascar.
En effet, cette entrevue avec la représentante du gouvernement français est une suite de celles qu’il a déjà eues avec des ambassadeurs d’autres pays. Il est indéniable que chacune de ces personnalités se sont échangé leur point de vue sur la situation qui prévaut actuellement dans la Grande île de l’océan Indien.
Rappelons que M. Rajoelina est à l’extérieur pour suivre des formations professionnelles en matière de politique et de gouvernance. Il est propriétaire et dirigeant de la société Injet et de la chaine audiovisuelle Viva qui se trouvent à Madagascar.
Ayant prévu une extension de ses activités du côté d’Ivandry Alarobia, elle a été suspendue pour une étrange question de branchement de la Jirama (société d’eau et d’électricité).
Jeannot Ramambazafy
Photo : Sobika
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L’ancien président de la Transition a rencontré l’Ambassadeur de France deux jours après son retour au pays.
« C’est un rendez-vous prévu depuis quelque temps au niveau du Quai d’Orsay ». C’est ainsi qu’Andry Rajoelina présente sa rencontre au surlendemain de son retour au pays avec l’Ambassadeur de France à Madagascar, Véronique Vouland. C’était avant-hier, au 26, Allée des Grenats à la Résidence d’Ambatobe. « L’occasion de faire un tour d’horizon de la situation », rapporte-t-il. A son corps défendant d’en dire davantage. A peine s’il révèle que l’entretien a duré un peu moins de deux heures. « De 11h à 12h45 ».
Retrouvailles. L’ancien président de la Transition ne restera pas non plus longtemps à Madagascar. « Je suis juste là pour quelques semaines. Je repartirai avant la fin de l’année », confie-t-il. En faisant savoir au passage qu’il ne fera pas de tournées ni de show politique. « Je ne suis pas venu pour entrer dans des cafouillages sur place », déclare-t-il. Non sans ajouter qu’il rencontrera à la fin de la semaine dans son domaine d’Ambohimangakely ses partisans. « Pas tous évidemment », spécifie-t-il. Des retrouvailles avec ses compagnons de lutte qu’il ne veut pas trop médiatiser. « Si cela ne dépendait que de moi, j’aurais voulu que mon retour se déroule dans la discrétion », avoue l’homme qui ne se prend pas la grosse tête. « Quel que soit votre ancien statut ou votre position actuelle, il faut rester simple », estime-t-il.
« Mialy n’est pas malade ». Il, c’est toujours l’ancien homme fort de la Transition qui ne veut pas parler de 2018. « Pour le moment, j’observe », répond-il. Non sans faire remarquer que son éventuelle disqualification concoctée par ses adversaires politiques, ne serait pas pour crédibiliser les présidentielles. « Tant qu’à faire, pourquoi ne pas changer de Constitution et supprimer carrément les élections ? », lance-t-il, telle une boutade. Comme pour signifier implicitement son intention d’être candidat à la prochaine course à la magistrature suprême. En revanche, il est très explicite quant à l’état de santé de son épouse : « Ma femme Mialy n’est pas du tout gravement malade comme certains le véhiculent en parlant même de métastase. Elle est en bonne forme et s’occupe de nos enfants ». Tout autant qu’il s’occupe des affaires de sa société pendant son séjour au pays. L’ancien locataire d’Ambohitsorohitra travaillait hier à Ambodivona.
Propos recueillis par R. O - Midi Madagasikara du 03.11.2016