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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 14:59

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Couple présidentiel a voté à Ambatobe



Le Président de la Transition Andry RAJOELINA et son épouse ont effectué leur devoir de citoyens à 9h précise, au bureau de vote du Lycée Agricole d’Ambatobe ce Vendredi 25 Octobre 2013, jour du scrutin présidentiel à Madagascar. Ils ont été accueillis à leur arrivée par la Représentante résidente du PNUD, Mme Fatma SAMOURA (photo ci-dessus).






A sa sortie du bureau de vote, le Président de la Transition a répondu aux questions des nombreux journalistes nationaux et internationaux venus en masse pour couvrir cette élection historique à Madagascar.


Interrogé par les membres de la presse sur son point de vue quant au déroulement des scrutins, le Président Andry RAJOELINA a préféré ne pas livrer prématurément son opinion. Toutefois, il a expliqué que : « les malgaches sont venus en masse pour voter étant donné que cette élection permettra le retour de Madagascar  à l’ordre constitutionnel». Par rapport aux défaillances constatées sur la liste électorale, le Président RAJOELINA a indiqué que les responsabilités de tout un chacun ont déjà été bien réparties. « Notre défi est de terminer la Transition dans la paix, dans la sérénité et surtout sans entraîner le pays dans la guerre civile ni dans l’affrontement. J’ai déployé les efforts nécessaires pour aboutir à l’élection présidentielle de ce jour. Pour ce qui est de l’organisation proprement dite, c’est la CENI-T qui est chargée de l’établissement de la liste électorale et des cartes d’électeurs. Nous allons voir au fur et à mesures ce qui s’est vraiment passé. Pour l’heure, on constate que les élections se passent dans le calme et en toute sérénité », a-t-il avancé.

Dans son interview, le Président de la Transition a fait un appel solennel au peuple malgache mais surtout aux candidats à accepter le résultat du scrutin qui exprime le choix du peuple : « chaque candidat devrait démontrer son patriotisme. Quand le peuple choisit, il faut accepter le verdict des urnes. C’est ca la Démocratie, le respect du choix des électeurs qui donnent le plein pouvoir à un candidat pour diriger le pays ».

Le Président RAJOELINA a saisi l’occasion pour féliciter la population malgache pour la résolution pacifique de la crise : « je tiens à remercier le peuple malgache pour la sagesse dont il a fait preuve durant la Transition mais aussi pendant la campagne électorale ».

Dans la foulée, le Numéro Un de la Transition a évoqué que le vote qu’il a fait est un « choix personnel » avant d’émettre le souhait que « Madagascar soit un exemple de sortie de crise. Je n’aimerai pas que mon pays sombre dans le chaos à travers l’affrontement, à travers l’utilisation des armes. Depuis quatre années, les politiciens ont assez accaparé la scène politique dans les négociations menées pendant la Transition. Aujourd’hui, le peuple malgache s’exprime ».

 

Par ailleurs, le Président RAJOELINA a rassuré qu’il est difficile, voire impossible de manipuler les résultats du scrutin : « je tiens à souligner qu’il est difficile aujourd’hui d’inverser le choix du peuple. La venue en masse des observateurs internationaux est un signal fort pour limiter d’un, les mauvaises intentions des uns et des autres et de deux, pour valider les résultats de vote ».



Concernant son éventuel soutien à un des 33 candidats, le Chef d’Etat a souligné : « je ne peux pas dire que je soutiens tel ou tel candidat. Nous verrons la suite au deuxième tour ». Il a ainsi qualifié de « mauvais perdants » ceux qui ont l’intention de contester les résultats du scrutin. Et lui d’expliquer : « j’ai confiance en la sagesse des malgaches. Nous allons prendre toutes les précautions afin d’éviter les troubles à l’issue des élections. Le citoyen, les forces de l’ordre et les candidats doivent prendre leurs responsabilités respectives ».

Le Numéro Un de la Transition a réaffirmé sa détermination à procéder à une passation démocratique à la fin de la Transition : « je l’ai déjà dit, je suis démocrate et je suis prêt à faire une passation dans les règles de l’art. Et ce sera une grande première pour Madagascar ».

Questionné sur le retour de l’ancien Président Ravalomanana, le Président RAJOELINA incite tout un chacun à se tourner vers l’avenir « pour le moment, nous sommes en train de choisir le nouveau Président. On ne parle plus du passé, nous allons regarder ensemble vers l’avenir ».

A propos de son programme post-transitoire, le Président RAJOELINA a avancé : « un patriote œuvre toujours pour son peuple. Je serai toujours aux côtés des malgaches, je serai toujours là pour le développement de Madagascar ».

Il convient de noter que les observateurs internationaux et nationaux ont été également aperçus à Ambatobe en ce jour du scrutin.

Antananarivo, le 25 Octobre 2013

Le Chargé de la Communication

auprès de la Présidence de la Transition

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 22:36
 

A la veille du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre 2013, le Président de la Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, a adressé un message à la Nation, transmis en direct et simultanément sur les ondes de la radio nationale malagasy et sur la chaîne nationale Televiziona Malagasy. Rappelons que ce vendredi 25 octobre est un jour férié. Voici la transcription de ce message à la Nation, suivie d'une traduction libre.


Ry Vahoaka Malagasy Namana manerana ny Nosy,


Am-pitiavana no hitsidihako ny isan-tokan-tranonareo amin’izao takariva izao.

Efa tafajorontsika niaraka ny Repoblika faha-efatra, tamin’ny alalan’ny lalampanorenana, Repoblika vaovao, izay notakianao ry Vahoaka Malagasy.

Fa ny safidy ho ataonao rahampitso kosa, no tena hanangana izany rafitry ny Repoblika faha-efatra izany.

Nandritran’ny 30 andro dia nihaino, nijery ary nandinika ny fampielezan-kevitra sy ny fihetsik’ireo Kandidà ho Filoham-pirenena isika Malagasy.

 

Miisa 33 izy ireo.
Fa 2 ihany no hiditra amin’ny fiodinana faharoa,
Ary 1 ihany no ho Filohan’ny Firenena Malagasy.

Niara-nandre ireo karazana fampanantenana samihafa isika, maro no voalazan’izy ireo, saingy ny fanatanterahana, sy ny asa tena mivaingana ihany, no andrandrain’ny Vahoaka Malagasy ankehitriny.

 

Tompokolahy sy Tompokovavy,


  • Filoha manam-pahendrena,
  • Filoha tsy hamadika ny Malagasy,
  • Filoha tsy atosiky ny fitiavam-pahefana, fa atosiky ny fitiavan-tanindrazana,
  • Filoha madio fo, madio saina ary indrindra indrindra Filoha tsy hamitaka ny Malagasy,
  • Filoha hikatsaka sy hiaro mandrakariva ny tombotsoan’i Madagasikara,

Izany no “Filoha” ilain’ity Firenentsika ity.

 

Ry Malagasy Namana,

Efa nasehonao mandrakariva ny tsy fanekenao ny tsy rariny nisy teto amin’ ity Firenentsika ity, koa matoky hatrany, izany fahendrenao izany.

Ny Olom-pirenena tsirairay avy, dia tokony hitondra ny anjara birikiny, amin’ny fampandrosoana an’i Madagasikara.

Lava, sarotra ary tsy mora, nefa nitafiana fandeferana, ny làlana nodiavintsika.

Na dia izany aza anefa, tsy nikely soroka isika, nanao ny ezaka rehetra, satria tsapantsika, fantatsika ary latsa-paka ao ampontsika, fa mendrika ny hanana ho avy mamiratra i Madagasikara sy ny Vahoaka ato aminy.

Tonga ary ilay fotoana hanehoanao ny hevitrao, amin’ny alalan’ny safidinao. Koa manainga ny Vahoaka Malagasy manan-jo rehetra ny tenako, hanatanteraka ny adidiny amin’ny alalan’ny fandraisana anjara amin’ny fifidianana rahampitso.

Manan-danja loatra ny safidinao, satria hamaritra ny ho avin’i Madagasikara, mandritra ny dimy taona manaraka.

 

Tongava mifidy!
Ianao no tompon-tsafidy!
Efao ny zonao! Tanterao ny adidinao!
satria ianao no tompon’ny teny farany, ry Malagasy Namana!

 

Eto dia tsy haiko ny tsy hisaotra sy hankasitraka manokana anao ry Vahoaka Malagasy, nohon’ny fahendrena nasehonao nandritran’ny fampielezan-kevitra, satria efa noalavirintsika ny fampizarazaràna sy ny ady an-trano.

Ary manainga ny Tompon’andraikitra rehetra isan-tsokajiny sy ny Malagasy tsy ankanavaka ny tenako, mba hanao ny ezaka rehetra, hahatomombana, an-tsakany sy an-davany ny fizotran’ity fifidianana ity, ao anatin’ny fitoniana sy ny filaminana tanteraka.
Izany no fikasantsika, izany no faniriantsiaka

 

Ho tanteraka anie ny sitrapon’Andriamanitra!
Masina ny Tanindrazana.
Misaotra Tompokolahy, mankasitra Tompokovavy!


Andry Rajoelina
Filohan'ny Tetezamita
Antananarivo, faha-24 Oktobra 2013

**************************************

TRADUCTION LIBRE



Malagasy mes amis à travers toute l’île,


C’est avec Amour que je rends visite à chacun de vous, dans chacun de vos foyers, en cette soirée.

Nous avons bâti ensemble la IVème République, à travers la Loi fondamentale d’une nouvelle république qui constituait une revendication de tout le peuple malagasy.

Mais le choix que vous allez effectuer, demain, sera la pierre angulaire de cette IVème République.


Durant trente jours, nous avons écouté, nous avons regardé et nous avons réfléchi sur le comportement de tous ces candidats dans leurs paroles et leur comportement.

Ils sont au nombre de 33, mais seuls deux d’entre eux resteront en lice pour le second tour et un seul sera élu Président de la Nation Malagasy.

Nous avons entendu et écouté toutes sortes de promesses; beaucoup a été dit. Cependant, le peuple malagasy d’aujourd’hui attend des réalisations concrètes.

 

Mesdames et Messieurs,


Un Président empli de sagesse,

Un Président qui ne trahira pas les Malagasy,

Un Président qui ne sera pas assoiffé de pouvoir mais guidé par le patriotisme,

Un Président noble de cœur, ouvert d’esprit et, surtout, un Président qui ne grugera pas les Malagasy,

Un Président qui sera à la recherche perpétuelle des intérêts de Madagascar.

Voilà le Président dont la Nation a besoin !


 

Malagasy mes amis,


Vous avez sans cesse démontré votre refus de l’injustice et l’iniquité qui sévissaient dans notre pays. Aussi, soyez toujours confiants de la sagesse qui demeure en vous.

Tous les citoyens, sans exception, devraient apporter leur part de briques dans le développement de Madagascar.

La route que nous avons parcourue a été longue, pénible, mais nous l’avons suivie avec humilité et abnégation.

Malgré cela, nous ne sommes pas restés les bras croisés, nous avons tous déployé de grands efforts, car nous avons été conscients -jusqu’au fond de notre âme- que Madagascar et son peuple méritent un avenir brillant.


Le moment est donc venu pour vous de matérialiser vos pensées à travers un choix, votre choix. Aussi, j’exhorte tous les Malagasy ayant le droit de vote, à effectuer leur devoir en participant à l’élection de demain.

Votre choix pèsera lourd dans la balance car il tracera les jalons de l’avenir de Madagascar pour les cinq prochaines années.


Venez voter !

Vous êtes seuls maîtres de votre choix !

Usez de votre droit, effectuez votre devoir !

Car vous êtes les derniers à avoir la parole, Malagasy mes Amis !


Ici, je ne saurais ne pas remercier et féliciter particulièrement l’ensemble du peuple Malagasy pour la sagesse qu’il a démontré durant la campagne électorale. En effet, nous avons pu et su nous éloigner de certains appels à la division et à la guerre civile.

Aussi, j’invite les responsables à tous les niveaux, ainsi que tous les Malagasy sans exception, à redoubler d’efforts pour que cette élection se fasse dans une ambiance de paix et de sérénité complète. Cela est notre souhait, notre désir.


Que la Volonté de Dieu soit faite !

La Patrie est sacrée !

Mesdames et Messieurs, je vous remercie !


Andry Rajoelina

Président de la Transition de Madagascar

Antananarivo, le 24 septembre 2013

Traduit par Jeannot Ramambazafy

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 08:08

Maria Muniz de Urquiza et le Président de la Transition, Andry Rajoelina, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra

 

 

Antananarivo, le 4 octobre 2013. « Nous avons confiance dans l’effort des acteurs impliqués dans le processus électoral que l’Union européenne accompagne », a déclaré Maria Muniz de Urquiza, à l’issue de 3 jours de rencontres avec les autorités de la République de Madagascar, « j’espère que les élections vont être une réussite pour le peuple malgache ».


La Chef observatrice de la Mission d’Observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) a officiellement lancé la Mission de l’UE, à l’occasion d’une conférence de presse. Elle a profité de sa présence à Antananarivo pour s’entretenir, le 3 octobre 2013, avec Andry Rajoelina, Président de la Transition de Madagascar.

 

Jeannot Ramambazafy

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 13:48

De g. à dr.: le Ministre des Affaires étrangères, Jacques Ulrich Andriantiana, l'Ambassadeur auprès des Nations Unies, Zina Andrianarivelo-Razafy, le Président Andry Rajoelina


Certains ont dit que la délégation malagasy partie à New York, dans le cadre de la 68è session de l’Assemblée générale des Nations Unies, était là-bas en vacances. Heu, étant donné que je faisais partie de cette délégation, j’affirme qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un voyage de villégiature. Rien que la préparation de ce genre de rendez-vous au plus haut niveau, doit requérir des capacités spécifiques que les spectateurs forts en critiques ignorent. Quoi qu’on dise, le système des Nations Unies est un système bien rôdé où l’amateurisme n’a pas sa place. Un « Machin » (dixit De Gaulle) certes, mais surtout une machine où les ressources humaines constituent le pilier.




 

La délégation malagasy -conduite pour la dernière fois par Andry Rajoelina, en tant que Président de la Transition, ayant rang de Chef d’Etat reconnu par les 193 membres de l’ONU-, était surtout composée de techniciens. Lorsque l’on parle de pays-membres, cela n’est pas lié à la personnalité qui dirige lesdits-pays mais de la politique de continuité de l’ensemble pour améliorer le quotidien de tous leurs peuples. Cela, dans les domaines de la politique, du social, de la santé, de l’environnement et, surtout de la bonne gouvernance. Ici, on parle de politique de développement et non pas de développement de politiques politiciennes qui paupérisent le plus grand nombre, au profit d’intérêts financiers globalisés.



 

Pour cette 68è session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le thème était -et reste pour un an- : « Le programme de développement pour l’après 2015 : plantons le décor ». Pour le Secrétaire général Ban-Ki-moon : « Le programme de développement après 2015 est une chance pour ouvrir une nouvelle ère, une ère qui verra l’élimination de la pauvreté extrême et aboutira à un monde de prospérité, d’équité et de dignité pour tous ». Selon le rapport mondial sur la mise en œuvre des OMD 2013, les domaines prioritaires sont : la faim, la santé maternelle, l’assainissement et la protection de l’environnement, entre autres. Ce rapport montre également que la réalisation des OMD a été inégale entre les pays et à l’intérieur des pays.



 

En ce qui concerne Madagascar, le Rapport de suivi des OMD, édité en 2011, et la 21è édition du Rapport mondial sur le Développement Humain (RMDH), intitulé « la durabilité et l’équité : un meilleur avenir pour tous », ont été présentes le 27 février 2012. Dans son allocution, Mme Fatma Samoura, représentante du PNUD, avait noté que : « Madagascar n’atteindra pas la majorité des cibles des OMD en 2015, en dépit des efforts qu’il a déjà accomplis pour y parvenir. Néanmoins, Madagascar peut se rapprocher de ces engagements pour 2015, pour ce qui concerne l’universalisation de l’école primaire, la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la réduction de la mortalité infantile et infanto-juvénile, la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose. Madagascar pourra se rapprocher de ses engagements si des mesures énergiques et immédiates sont prises ».



 

Lors de son discours, le 25 septembre 2013, le Président de la Transition, Andry Rajoelina, a répondu à tous les questionnements à ce sujet, par une autre question très pertinente : « (…) A quelques 800 jours de l'échéance de 2015, à l'instar de la plupart des Etats Africains et de bon nombre de pays en développement, Madagascar peine encore à atteindre tous les objectifs du millénaire, et ce, en dépit des efforts que tous, nous aurons déployés et acceptés. Face à cette situation, la question qui me vient à l'esprit est de savoir, quelle contribution nous, les Premiers Responsables des Nations, pouvons-nous apporter individuellement, à cette recherche collective de voies et moyens, d'améliorer le quotidien des Peuples qui nous ont confié leur destinée et accordé leur confiance? (…)».



 

Et ce n’est pas à lui de répondre, étant donné que c’est la troisième et dernière fois qu’il a parlé du haut de la tribune, en tant que Président de la Transition, ayant rang de Chef d’Etat par intérim. Mais au nom de Madagascar et de son peuple, au nom de la continuité de l’Etat, le Président Rajoelina a signé deux traités. L’un concerne le Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac ; l’autre a trait au Traité sur le commerce des armes.



 

Le Protocole prolonge et complète les dispositions de l’article 15 de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac et a pour objectif d’éliminer toutes les formes de commerce illicite des produits du tabac.




 

 L’objet du Traité sur le commerce des armes (TCA) est d’instituer les normes communes les plus strictes possibles aux fins de réglementer ou d’améliorer la réglementation du commerce international d’armes classiques, ainsi que de prévenir et d’éliminer le commerce illicite d’armes classiques et empêcher le détournement de ces armes. Tel qu’il est inscrit dans son article premier, le TCA a pour but de servir à contribuer à la paix, la sécurité et la stabilité internationales et régionales, à réduire la souffrance humaine et à promouvoir la coopération, la transparence et l’action responsable des États Parties dans le commerce international des armes classiques et bâtir ainsi la confiance entre ces États.



Mme Nkosazana Dlamini-Zuma et le Président Andry Rajoelina


Les Présidents Alassane Ouattara et Andry Rajoelina



Le Président Andry Rajoelina et le Secrétaire général Ban-Ki-moon




Les Présidents  Hifikepunye Pohamba et Andry Rajoelina

 

Entre-temps, le Président Andry Rajoelina a rencontré successivement Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, Président de la Commission de l‘Union africaine, le Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon, le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara ; le Président de la Namibie, Hifikepunye Pohamba, également co-Président de la Troïka de la SADC ; le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba.



Au premier plan: les Présidents Andry Rajoelina et Ali Bongo Ondimba



Le Lunch offert par Ban-Ki-moon, le 24 septembre 2013

 

Tous l’ont félicité pour être parvenu au stade de la tenue de l’élection présidentielle malagasy, le 25 octobre 2013 et tous ont affirmé leur soutien dans l’organisation de cette élection et des autres qui suivront (législatives, communales…). Par ailleurs, Le Président Rajoelina a assisté au lunch a offert par Ban-Ki-moon, en présence du Président américain, Barack Obama. 


Cristina Silveiro, de la Radio des Nations Unies, et le Président Rajoelina







 

Bref, s’il s’agissait de vacances, ce texte ainsi que les photos et les vidéos l’accompagnant n’auraient jamais existé. Je remercie, ici, toute l’équipe technique du ministère des Affaires étrangères dirigée par le ministre Jacques Ulrich Andriantiana (un dossier paraîtra concernant sa participation à cette 68è session de l’AG de l’ONU) ainsi que le personnel des ambassades malagasy de New York et de Washington D.C.



 

Jeannot RAMAMBAZAFY, envoyé spécial à New York (ci-dessus dans Times Square)

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:49

 

 

 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:40

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 08:59

Les Présidents Alassane Ouattara et Andry Rajoelina


COMMUNIQUE DE PRESSE

Point de presse du Président de la Transition
après la 68ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies

 

  De retour au pays, après sa mission en terre newy orkaise pour participer à la 68ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la Transition, SEM Andry RAJOELINA, a rencontré les membres de la presse pour faire un bref rapport sur ce déplacement. Tout d’abord, le Président de la Transition a expliqué que, par le biais de cette Assemblée Générale, Madagascar a pu faire valoir son attachement à la souveraineté nationale. Ainsi, le Président RAJOELINA a indiqué que cette réunion à New York était une occasion pour nous d’exprimer haut et fort notre fierté d’avoir pu résoudre la crise d’une manière pacifique: « lors de la prise de parole, nous avons montré que, malgré les nombreuses épreuves, le peuple malgache a pu dénouer la crise dans la sérénité, sans recourir aux conflits internes, comme ce qui se passe en Afrique où de nombreux Etats sont actuellement confrontés à de graves troubles. A Madagascar, on n’a pas été contraint d’avoir recours aux armes pour résoudre la crise. Par ailleurs, la participation malgache à cette Assemblée générale des Nations Unies a également permis de dénoncer la partialité de la Communauté Internationale face à divers cas de pays en crise ».

 

Le Président Andry Rajoelina et le Secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki-moon


Mme Nkosazana Dlamini-Zuma et le Président Rajoelina

 

A cette même occasion, le Numéro Un de la transition a révélé que, durant son séjour à New York, il a eu des rencontres avec plusieurs hautes personnalités, dont le Secrétaire Général des Nations Unies, SEM Ban-Ki-Moon, la Présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, le Président en exercice de la Troïka de la Sadc, Hifikepunye Pohamba et le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Les divers appuis et contributions internationaux aux prochaines élections ont été au centre de toutes ces rencontres mais, à ces occasions, beaucoup ont également félicité Madagascar pour la grande étape franchie jusqu’ici.
Par ailleurs, le Président de la Transition a accepté de répondre à toutes les questions des membres de la presse présents à cette occasion. Les sujets abordés touchent essentiellement la campagne électorale actuelle, le limogeage ou non du Chef du Gouvernement, le projet de vente des bois de rose saisis et l’affaire BNI-Crédit Agricole.

 

Le Président Andry Rajoelina et le Président Ali Bongo au premier plan à droite


 

 

 Pour ce qui est de la campagne électorale pour la course à la Magistrature Suprême qui vient de débuter, le Chef de l’Etat a expliqué que tout le monde attend que la vraie voix du peuple puisse transparaître : « les candidats ont encore 25 jours pour convaincre les électeurs malgaches, nous attendons à ce que ce soit le réel choix des électeurs qui sera exprimé par la voie des urnes, même si toutes les conditions ne sont pas entièrement réunies pour la réalisation des élections libres. Personnellement, j’ai accepté d’organiser des élections et je ferai tout pour que nous puissions avancer, en toute sérénité, vers les prochains scrutins ». Toujours dans le cadre de cette période de propagande électorale, les journalistes ont ouvertement demandé au Chef de l’Etat s’il envisage de soutenir un candidat parmi les 33 en lice : « depuis toujours, je défends et soutiens le peuple malgache. Je prends des décisions en premier lieu pour le peuple malgache. Comme toute la population, je suis actuellement en phase d’observation. On verra au moment opportun, notamment en fonction du projet de société le plus convaincant. Mais, jusque là, je ne soutiens et ne défends que le candidat «peuple malgache », a-t-il avancé.


Interview du Président Andry Rajoelina, le 30 septembre 2013, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra 


A propos des discussions de ces derniers temps concernant un éventuel limogeage du Premier Ministre, Jean Omer BERIZIKY, le Président Rajoelina a souligné l’inopportunité d’un tel bouleversement : « en cette veille du scrutin, nous n’allons quand même pas procéder à de grands changements juste en raison d’une mésentente, à moins de l’apparition de nouvelles donnes inattendues. Aujourd’hui, l’objectif commun est focalisé sur les prochaines élections. Bref, l’heure n’est plus ni au limogeage du Premier Ministre, ni au remaniement du Gouvernement », a-t-il martelé.


Sur le projet de vente des bois de rose saisis, le Numéro Un de la Transition soutient qu’il serait mieux de mettre en vente ces bois afin d’éviter leur exploitation illicite : « plusieurs réunions ont été entamées avec le Premier Ministre, qui est aussi en charge du Ministère de l’Environnement, concernant le trafic et l’exportation illicite de bois de rose. Puisque plusieurs points de stocks ne cessent de diminuer sur place, ce qui profite à quelques responsables dont je suis totalement contre, il faut voir comment stopper ce genre de trafic en mettant en vente les bois saisis ». Concernant le projet d’Ordonnance sur ce même sujet, le Président Rajoelina se demande si : « certains responsables aimeraient voir les stocks diminuer en nombre sur place ou c’est effectivement c’est ce qu’ils protègent. Il faut agir en toute transparence pour que le peuple puisse être informé des stocks existants. Les responsables directs, tel le Premier Ministre, Ministre de l’Environnement par intérim, ont déjà reçu des directives pour résoudre ces problèmes ». Et lui de poursuivre que le Comité de pilotage et le Premier Ministre sont au courant de ses propositions sur l’utilisation des fonds réunis après la vente de ces bois dont : « une grande partie sera allouée à l’achat d’équipements pour les Forces de l’Ordre mais aussi pour soutenir financièrement ces dernières dans la sécurisation des prochaines élections ». Il a tenu à souligner que les procédures de vente seront effectuées en toute transparence tout en indiquant que : « la vente se fera par voie d’Appel d’Offre international pour permettre aux acquéreurs internationaux d’agir selon les normes requises ».


Sur l’affaire BNI – Crédit Agricole, le Président de la Transition a exhorté tout un chacun à ne pas se livrer a de polémiques stériles surtout en ce moment où le pays se trouver en pleine période électorale, même si ce genre de pratique est fréquent sous d’autre cieux. « Cette question ne devrait même pas se poser. Il y a beaucoup de sociétés à Madagascar où l’Etat a des actions. Comme la société Star, par exemple où l’actionnaire majoritaire a décidé de vendre sa part, l’Etat malgache n’a pas ses mots à dire étant donné que c’est un acte entre privés. Et c’est la même chose pour la BNI. Si le Crédit Agricole veut vendre sa part, c’est à lui de décider à qui il le fera. L’Etat est là en tant que facilitateur. Il faut bien noter que ce ne sont pas les actions de l’Etat qui ont été cédées ». Interrogé par les journalistes sur une éventuelle opposition du Directeur Général du Trésor concernant cette transaction, le Président de la Transition a demandé des preuves palpables d’un tel désaccord du concerné. Le Numéro Un de la Transition a également dénoncé le fait de porter atteinte à l’image d’un tel ou tel candidat et ce, de surcroît pour des faits qui n’existent même pas. « Je ne suis pas d’accord qu’on salisse l’image d’un candidat étant donné qu’il y a également beaucoup de choses à dire sur les autres candidats », a-t-il déclaré en substance.


Et enfin, sur ses programmes de développement après la Présidence de la Transition, SEM Andry RAJOELINA, a promis d’informer la presse sur ce sujet lorsqu’il quittera définitivement son poste de Président de la Transition.

 

Antananarivo, le 30 Septembre 2013

Le Chargé de la Communication
auprès de la Présidence de la Transition

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 00:02

 

 
 

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 19:55

 

C’est ce mercredi 25 septembre 2013, peu avant midi (heure de New York), que le Président de la Transition a prononcé son discours, dans le cadre du Débat général de la 68è Session de l’Assemblée Générale de l’ONU. Voici la transcription intégrale de ce discours.

 

Jeannot Ramambazafy – Envoyé spécial à New York

 

 

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Intervention de SEM Rajoelina Andry Nirina

Président de la Transition

68ème session de l’Assemblée Générale

De l’Organisation des Nations Unies (ONU)

« Le Programme de développement pour l’après-2015 : plantons le décor ».



 

 

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale,

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Honorables Délégués,

Mesdames et Messieurs,

 

Selon l’adage bien connu : « jamais deux sans trois », c’est effectivement pour la troisième fois consécutive, que j’ai le privilège de m’exprimer devant cette auguste assemblée, en ma qualité de Président de la Transition de Madagascar.

Comme chaque année, nous voilà de nouveau réunis pour la session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Tous les Dirigeants de la planète s’y retrouvent régulièrement pour débattre, échanger et partager leurs expériences, dans le cadre d’une concertation, qui s’inscrit dans une longue marche collective vers la paix, la sécurité et le développement planétaire durable.

Mais chaque année également, de nouveaux cas de conflits encore plus violents et plus meurtriers se présentent. Ces faits continuent à nous interpeller et avec autant d’intensité.

Devons-nous alors nous limiter à disserter sur les résolutions de ces conflits ? Ou allons-nous, nous remettre en question, pour en analyser les causes profondes, et nous apprêter à prendre les mesures qui s’imposent, pour préserver la stabilité dans le monde ?

 

Monsieur le Président,

 

Joignant volontiers ma voix à celles de mes honorables prédécesseurs, je vous adresse mes chaleureuses félicitations pour les suffrages éloquents, que vous avez réunis autour de votre candidature. Madagascar s’efforcera de vous apporter son soutien et sa collaboration sincères.

Ces dernières décennies, quand on évoque l'Afrique, il est regrettable que le constat général fasse ressortir des États exposés à des violences permanentes, où la démocratie régresse, où des guerres, des crises et des affrontements éclatent, et où la division l'emporte sur le consensus.

« L’humanité est en pleine crise existentielle», selon les propos du Président de la 67ème session de l’Assemblée Générale, avec comme symptômes : l’instabilité économique, les inégalités sociales et la dégradation de l’environnement. Pour ma part, j’ajouterais : « une humanité en désarroi, mais qui ne baisse pas les bras».

Certes, les actualités que nous déversent quotidiennement les médias, sont extrêmement inquiétantes partout dans le monde. Que ce soit dans les pays développés, émergents ou pauvres, aucune couche de la société n’est maintenant épargnée par : les dégradations diverses, les conditions d’emploi, le chômage, la diminution du pouvoir d’achat et même l’absence de revenus, la non accessibilité aux premières nécessités alimentaires, vestimentaires, sanitaires et éducationnelles, la pauvreté, le dénuement et la misère...

Autant de facteurs qui viennent cimenter le terreau de l’intolérance, des affrontements et des conflits, favorisant la montée d’une insécurité globale ambiante.

Nous pensons particulièrement aux événements survenus récemment au Kenya, en Irak, au Pakistan et en Syrie, pour ne citer que cela, et nous partageons la douleur et le chagrin des familles des victimes.

A quelques 800 jours de l’échéance de 2015, à l’instar de la plupart des Etats Africains et de bon nombre de pays en développement, Madagascar peine encore à atteindre tous les objectifs du millénaire, et ce, en dépit des efforts que tous, nous aurons déployés et acceptés.

Face à cette situation, la question qui me vient à l’esprit est de savoir, quelle contribution nous, les Premiers Responsables des Nations, pouvons-nous apporter individuellement, à cette recherche collective de voies et moyens, d’améliorer le quotidien des Peuples qui nous ont confié leur destinée et accordé leur confiance?

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

 

Dans son allocution, prononcée hier lors de l’ouverture de notre 68ème session, le Secrétaire Général a souligné le fait que : « partout dans le monde, des gens descendent dans la rue, ou occupent des places, pour se faire entendre de ceux qui sont au pouvoir. Ils veulent que nous, leurs Dirigeants, les écoutions. Ils veulent savoir que nous faisons tout pour garantir à chacun une vie de dignité ».

 

Les soulèvements populaires dans le cadre des printemps Arabes, ainsi que les mouvements des indignés, illustrent cette affirmation et traduisent une aspiration légitime.

Cette compréhension manifestée à leur endroit, Madagascar aurait souhaité pouvoir en bénéficier, lorsque le Peuple Malagasy s’est soulevé contre un régime contesté, pour revendiquer une vie meilleure, à travers la mise en place d’un véritable changement. Or, ce ne fut pas le cas, Madagascar, bien au contraire, a dû faire face à l’incompréhension et à l’inflexibilité d’une Communauté Internationale à plusieurs vitesses, sans parler de lecture et d’application dogmatique de textes, alors que des soulèvements populaires ailleurs, dans des conditions identiques, avaient suscité bienveillance et sollicitude.

Des efforts doivent être désormais fournis, pour faire cesser les inégalités de traitement, des pays en crise politique. Il faut prendre connaissance de l’aspiration populaire et de la réalité sur le terrain, pour ne pas se tromper sur la décision à prendre. Ce qui est valable ailleurs, ne l’est-il pas pour autant pour Madagascar ?

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

 

Toutes les conditions étaient réunies, le danger omniprésent pour une explosion sociale et un affrontement fratricide. A la différence de certains pays qui continuent à connaître des troubles, sinon des violences armées, et malgré toutes les restrictions économiques et sociales, ainsi que l’absence de soutien et d’aide de la Communauté Internationale, dont ils ont pâti ces dernières années, les Malagasy ne sont pas tombés dans le piège du conflit interne dont certains n’auraient pas hésité à profiter.

 

Et c’est avec une grande fierté nationale, que j’annonce du haut de cette tribune aujourd’hui, que Madagascar a pu éviter la guerre civile. J’affirme que ces conditions ont nécessité beaucoup de sacrifices, d'abnégation et d'humilité mais nous les avons surmontés par patriotisme.

Je réitère que malgré nos désaccords et nos divergences de points de vue, nous sommes parvenus à un règlement de nos conflits, en usant de toutes les voies de négociation. Et je remercie solennellement le Peuple Malagasy, qui est un Peuple pacifique, qui aspire à la paix, et dont le courage et la patience ont été sans pareils, dans cette résolution pacifique de notre crise politique.

Le Peuple Malagasy mérite un avenir meilleur. Désormais, les citoyens pourront exprimer librement leur choix, sur leur futur Dirigeant, à travers les urnes, lors des prochaines élections présidentielles, prévues se tenir le 25 octobre de cette année.

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

 

Madagascar entame désormais une nouvelle phase de son histoire.

 

J’adresse mes vifs remerciements à tous ceux qui, tout au long du processus de sortie de crise de Madagascar, nous ont accompagnés, et apporté leur soutien, durant cette période transitoire, en particulier la SADC, les Présidents successifs de la Troika de la SADC, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies, ainsi que la COI, l’OIF et tous les pays amis sans exception. Sans oublier, ceux qui ont déjà fait part de leur entière disponibilité, à nous envoyer des observateurs internationaux.

Je renouvèle, par la même occasion, mon appel, en direction de vous tous ici présents, afin de venir renforcer les rangs de ces partenaires.

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

 

Nous sommes à la croisée des chemins. Les Peuples attendent des résultats concrets et tangibles. La question est : « est-ce que nous avons le courage et la sagesse, pour se sacrifier pour le bien de notre Peuple, pour éviter l’affrontement, pour éviter la guerre civile, pour que des innocents ne perdent plus leur vie, pour que celui ou celle qui est au pouvoir n’utilise plus des armes, ne fasse plus de la répression, afin d’éviter tout recours à la violence ». En tant que « Dirigeant », l’exercice du pouvoir requiert une prise de conscience, de notre humanité et de notre faillibilité. Et c’est le message que Madagascar, dans sa contribution au présent débat général, souhaiterait faire passer.

 

Excellences, Mesdames et Messieurs,

 

Le monde évolue à grande vitesse, les générations changent, et les Dirigeants ont le devoir de répondre aux attentes de la population, et de trouver une solution à leur bien-être.

En ce qui me concerne, pour débloquer la crise politique, j’ai tout mis en œuvre pour préserver l’unité nationale et les intérêts supérieurs du Peuple Malagasy, et je suis arrivé à la conclusion de ne pas me porter candidat, à notre prochaine élection présidentielle.

Et c’est sur cette note, et avec la phrase bien connue de l’écrivain anglais, James Freeman Clarke, que je voudrais conclure : « la différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second pense à la prochaine génération ».

Masina ny Tanindrazana ! (Que Dieu Bénisse notre Nation !)

 

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 05:49

New York, aéroport John Kennedy, nuit du 22 septembre 2013. Le Président Andry Rajoelina accueilli par l'Ambassadeur malagasy auprès de l'ONU, Zina Andrianarivelo-Razafy


Le Président de la Transition, Andry Rajoelina, est arrivé à New York, à la tête d’une délégation qui représentera Madagascar à la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

 

Le Président Andry Rajoelina est effectivement un homme qui se cultive. Ici, à l'aéroport de Roissy Charles de Gaullle, en attendant l'embarquement pour New York

 

Rappelons que le décalage horaire entre Antananarivo et de New York est de -7heures. Ainsi, pendant que les New Yorkais dorment (du moins ceux qui dorment car à Big Apple est réputée pour être une ville qui ne dort jamais), le matin est déjà bien entamé à Madagascar

Son programme, pour la journée du 23 septembre 2013, sera assez chargé. Après l’Assemblée générale sur le Handicap et le Développement, il rentrera successivement le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-Ki-moon et Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine.

Concernant sa prise de parole, dans le cadre du débat général de cette 68eme session, le Président Andry Rajoelina prononcera son discours dans le courant de la journée du 25 septembre 2013.

Texte et photos: Jeannot RAMAMBAZAFY

Envoyé spécial à New York

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De La Vision Aux Actions

  • : Le blog des actions d'Andry RAJOELINA
  • : TRANSFORMER NOTRE VISION EN ACTIONS. Lancement de cette stratégie du Président Andry Rajoelina, le samedi 6 novembre 2010, au Palais des Sports de Mahamasina à Antananarivo
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