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Lors de son intervention à la tribune des Nations unies, samedi dernier, Andry Rajoelina a largement plaidé pour le soutien de la mise en œuvre de la feuille de route. Une plaidoirie qu'il va certainement renouveler à Bruxelles aujourd'hui.


L'intervention, samedi matin, du président de la Transition Andry Rajoelina à la tribune des Nations unies, a été globalement axée sur le processus de sortie de crise à Madagascar, à travers la mise en œuvre de la feuille de route qui a été signée à cet effet, le 17 septembre dernier. Une mise en œuvre pour laquelle il a sollicité le soutien de la communauté internationale, tout en s'engageant à faire son possible pour que les actions menées aboutissent pleinement aux résultats attendus.

En parlant de l'importance du rôle de la médiation dans le règlement pacifique des différends, thème principal de l'actuelle 66è session de l'assemblée générale de l'Onu, Andry Rajoelina a beaucoup parlé du processus qui a abouti à l'adoption et la signature de la feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar. Il a notamment indiqué : « … A un moment où la recherche d'une sortie de crise passe par les principes d'une gestion consensuelle et inclusive d'une Transition, et au moment où ce consensus s'avère difficile à obtenir, des efforts louables de médiation entre les protagonistes malgaches ont été déployés, aussi bien par des organisations de la société civile malgache que par des partenaires bilatéraux et régionaux de la Grande île, ainsi que par la communauté internationale… Le peuple malgache a été patient et a fait preuve d'un courage sans pareil dans la résolution pacifique de la crise, et ce, d'une manière exemplaire, malgré toutes les restrictions économiques et sociales, ainsi que l'absence d'aide internationale dont il a souffert durant ces trois dernières années. La grande famille politique malgache est désormais résolue à aller de l'avant et à s'engager de concert dans l'intérêt supérieur de la nation, pour le bien-être, la paix et la sérénité du peuple dans son ensemble.

« Une étape extrêmement importante vient d'être franchie… Nous sommes parvenus à trouver finalement un accord consensuel, reflété par le sens du compromis dont nous sommes particulièrement fiers en raison de la culture profonde du Fihavanana, un concept de vie en société qui anime les Malgaches depuis la nuit des temps, qu'on pourrait résumer aux principes de « Fraternité, solidarité, respect mutuel, tolérance et sagesse ». Ainsi, nous exprimons notre détermination à aller vers la reconstruction et le développement de notre société…

« Dès lors, je lance un appel à la communauté internationale à apporter sa contribution individuelle et/ou regroupée, nécessaire à leur mise en œuvre. J'attire particulièrement l'attention des Nations unies sur l'action qu'elle doit entreprendre dans l'évaluation des besoins électoraux de Madagascar, afin qu'un calendrier électoral établi dans un cadre crédible, neutre, transparent et indépendant, fondé sur le respect des droits fondamentaux et des normes internationales, puisse être fixé dans les meilleurs délais possibles… ».

La médiation : une alternative aux armes

Au terme de son intervention, le président de la Transition a fait remarquer que, de tout temps, « l'histoire nous enseigne que même après l'usage de la force, toute guerre et tout conflit se terminent toujours autour d'une table. Cela démontre clairement que la médiation peut être choisie comme une alternative aux armes.

« Nous sommes contre l'utilisation de toute forme de répression quelle qu'elle soit. Il est tout à fait possible de résoudre des différends par des moyens pacifiques comme c'est le cas de Madagascar, en recourant à un procédé plus efficace comme le dialogue… ».

Effectivement, une étape importante du processus de sortie de crise a été franchie. Car tout tient maintenant à la mise en œuvre de la feuille de route y afférente. Une mise en œuvre qui s'annonce déjà houleuse en ce sens qu'avant même d'avoir pu définir les voies et moyens à cet effet, certaines intransigeances reviennent déjà sur le tapis… toujours à propos de la fameuse « clé de répartition ». Tout le monde semble réclamer sa part du gâteau, celui d'être casé ou représenté dans les différentes institutions de la Transition.

Dès lors, l'entreprise ne sera pas du tout aisée, en tout cas pas du gâteau pour Andry Rajoelina à qui revient le pouvoir de nomination… que ce soit en vue du (nouveau ?) gouvernement d'union nationale qu'en ce qui concerne l'élargissement au niveau du Congrès et du Conseil supérieur de la Transition ainsi que de la Commission électorale nationale indépendante.

Mais il faut aussi que les uns et les autres comprennent que les responsabilités dans la conduite des affaires nationales sont aussi loin d'un gâteau à partager.

Miadana Andriamaro

26/09/2011
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