Le blog des actions d'Andry RAJOELINA

Mercredi 29 août 2018. ce fut au tour d’Antsahalava Antanifotsy, “la terre blanche” de servir d’hôte au Président de l’IEM. Situé dans la partie septentrionale de la province d’Antananarivo, ce district se distingue par la multiplicité de ses activités. L’industrie artisanale côtoie les activités agricoles : agriculture, élevage, pisciculture inclus. Le petit élevage tient la corde : volailles et porcins entre autres. La culture de pomme de terre occupe une place de choix. Il faut dire que le sol volcanique de cette région se prête à merveille à cette spéculation.

Hélas, force est de constater actuellement que Antanifotsy a connu des jours meilleurs. Totalement jeté dans les oubliettes des “projets structurants” (pour plagier un terme si cher à qui vous savez), le pouvoir HVM l’a cloué au pilori et inscrit dans la liste noire ; depuis que le député, élu sous les couleurs du MAPAR, est resté fidèle à Andry Rajoelina. Refusant à chaque fois les offres alléchantes des traîtres du MAPAR 2 et MAPAR, instillés par les petitesses d’agissements d’un certain ministre “bevata”, trimbalant sa bedaine à l’ultime phase de sa  course pour ravir la palme de la félonie.

Mais si les cravates bleues à l’âme noire boudent Antanifotsy, en revanche, le Train à  Grande Vitesse de l’IEM, lui, y a fait une entrée en fanfare et une prestation en apothéose. Qui eût cru que ce bled volontairement enclavé, de par le cynisme sadique des dirigeants, aurait connu une  telle ambiance de folie, le temps du passage d’un Andry Rajoelina, plus que jamais au top de sa popularité!

L’on  vit alors, au milieu d’un décor verdoyant une masse poudroyante, se mouvant sur un fond orange, surmonté par des mains levées, doigts écartés en forme du V de la Victoire. Un mouvement d’ensemble, rythmé, cadencé, sans fausses notes, avec à la baguette, un maestro, un virtuose, toujours égal à lui-même ; surprenant à chaque fois, par sa faculté à se mettre au diapason du public, n’importe où et en tous temps.

PARTENARIAT OUI, ASSISTANAT NON !

“L’ IEM n’est pas une création ex-nihilo. Elle est le fruit d’un travail durant 4 ans impliquant les personnes éprises  d’un véritable changement vers le meilleur  et le  mieux-être. Car il ne s’agit aucunement de produire pour produire ; mais de produire pour satisfaire les besoins de toutes les catégories sociales. Nous éviterons à tout prix de verser dans cette croissance sans développement profitant uniquement à une minorité privilégiée. Loin de nous l’idée de viser une opulence débridée. Il ne s’agit pas seulement de créer de la richesse mais aussi et surtout de permettre l’intériorisation de la faculté à créer sa propre richesse par ses  moyens propres  et ses  ressources internes".

Andry Rajoelina a insisté sur un point très important : “Gardons-nous de prendre comme modèles infaillibles tout ce qui est importé. Le partenariat, oui. L’assistanat, non. Nous acceptons tout apport, nous permettant d’extérioriser notre génie industrieux, en revanche nous refusons les canons et dogmes économiques, renforçant la dépendance et la tutelle vis à vis de l’extérieur”, a-t-il fait remarquer.

Et le candidat n°13 de rappeler que “durant la Transition, nous avions suffisamment fait preuve de notre faculté à s’auto-suffire sans pour autant verser dans l’autarcie. En cette époque de la mondialisation, coopération et partenariat demeurent les maîtres mots ; à condition qu’ils soient mutuellement avantageux, débouchant sur une logique de  gagnant-gagnant”.

Les intervenants se sont plaints du mauvais état des routes, de l’insécurité et des vols de récolte sur pied, les obligeant à récolter  précocement leurs produits. Ce qui porte gravement préjudice à leur qualité et à leur réputation. Désirant ardemment, retrouver son lustre d’antan, Antanifotsy mise gros sur l’ IEM et la clairvoyance de son fondateur. À l’endroit de ce dernier, ils ont clamé urbi et orbi un soutien massif et sans appel dans les deux prochains mois.

Un futur-ex, qui prendra congé des gyrophares, sirènes hurlantes et palais présidentiel dans 8 jours doit se faire un sang d’encre et une foin du diable. Malheureusement,

Les regrets n’ont jamais rien résolu ! Même pour les apprentis-traîtres …